La garçonnière (2013) – Hélène Grémillon

Sublime

J’avais déjà beaucoup aimé Le confident du même auteur, mais là je dois dire que j’ai été bluffée par ce deuxième roman d’Hélène Grémillon, d’une brillance et d’une beauté irréprochables.

L’intrigue vous prend à la gorge dès les premières lignes – un psychiatre argentin accusé (à tort ?) du meurtre de sa femme retrouvée défenestrée, trouve en une ancienne patiente l’aide dont il a besoin pour tenter de s’innocenter.

Tout au long du livre, l’auteur s’amuse à proposer de fausses pistes qui dévoilent peu à peu les secrets de chacun des personnages.

Avec en toile de fond l’histoire cruelle de l’Argentine des années 80, ce roman propose une plongée absolument terrible et superbement écrite dans les affres de la jalousie et de la vengeance.

Somptueux !

Qui suis-je ? Voilà une question difficile à répondre.



Je suis une femme, une mère, une Française, une fille, une amoureuse, une attachée de presse freelance et aussi (et peut-être surtout) : je suis une lectrice. Les livres ont fait bien plus que m’accompagner, me tenir compagnie, bien plus que me sauver du désespoir. Ils m’ont façonnée, ils ont sculpté ma sensibilité, mon âme, ma culture. Ils m’ont faite telle que je suis, je suis le résultat vivant de mes lectures. Ils m’ont tout appris de la vie, de l’amour, des cahots du destin, du courage qu’il faut pour exister. Je pourrais vivre sans écrire, mais je ne pourrais pas vivre sans lire, j’appellerais ça vivre à moitié.

A l’époque difficile, tendance totalitaire, qui est la nôtre, les pages sont plus que jamais indispensables. En 1920 déjà, l’écrivain André Suarès prophétisait que le livre serait « le dernier refuge de l’homme libre » : une affirmation plus que jamais d’actualité.

Et que je compte bien défendre.

Anaïs Lefaucheux
Critique & conseillère littéraire

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