La vérité sur l’affaire Harry Québert (2012) – Joël Dicker

Prenant mais niais

Malgré quelques longueurs, un bouquin assez réussi qui parvient à multiplier les rebondissements et les allers et retours temporels avec dextérité.

En revanche, il m’est avis que c’est très mal écrit et bourré de clichés sur la littérature, les médias, l’amitié, et surtout – SURTOUT – sur l’amour ! Mon dieu que la vision de l’auteur (enfin de ses personnages) est mièvre et insipide ! Sans parler du soit disant « chef d’œuvre » d’Harry Québert… Jamais rien lu d’aussi niais depuis Harlequin.

Bref, en dehors de ces éléments (du reste, il n’est pas simple d’innover sur l’amour) c’est un livre qui se lit avec plaisir et que je recommande vivement.

Qui suis-je ? Voilà une question difficile à répondre.



Je suis une femme, une mère, une Française, une fille, une amoureuse, une attachée de presse freelance et aussi (et peut-être surtout) : je suis une lectrice. Les livres ont fait bien plus que m’accompagner, me tenir compagnie, bien plus que me sauver du désespoir. Ils m’ont façonnée, ils ont sculpté ma sensibilité, mon âme, ma culture. Ils m’ont faite telle que je suis, je suis le résultat vivant de mes lectures. Ils m’ont tout appris de la vie, de l’amour, des cahots du destin, du courage qu’il faut pour exister. Je pourrais vivre sans écrire, mais je ne pourrais pas vivre sans lire, j’appellerais ça vivre à moitié.

A l’époque difficile, tendance totalitaire, qui est la nôtre, les pages sont plus que jamais indispensables. En 1920 déjà, l’écrivain André Suarès prophétisait que le livre serait « le dernier refuge de l’homme libre » : une affirmation plus que jamais d’actualité.

Et que je compte bien défendre.

Anaïs Lefaucheux
Critique & conseillère littéraire

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