Les apprentis sorciers (2023) – Alexandra Henrion-Caude

Sans pharma ni loi

Évidemment qu’Alexandra Henrion-Caude hérisse le système : elle incarne tout ce qu’il déteste et combat.

Elle est intelligente, courageuse, belle, pédagogue, sage, honnête, humble, indépendante et, pour couronner le tout, mère de 5 enfants et catholique.

« Dans un monde totalement inversé, le vrai n’est qu’un moment du faux. » Guy Debord

Dans cet éclatant essai dont le succès (= la vérité) fait enrager les médias (et à juste titre), Alexandra fait l’édifiant bilan de trois années de crise Covid, à l’appui de données exclusivement officielles. Il convient de le préciser d’entrée, pour tous ceux qui accusent la chercheuse de « complotisme »- les sources de toutes les données qu’elle relaie sont compilées à la fin et on ne peut que saluer la clarté et l’honnêteté de la démarche (inattaquable).

Alexandra rembobine rapidement donc les épisodes « sanitaires », rappelant les déclarations et les certitudes assénées par des dirigeants convaincus (ou faisant croire à leur conviction) que le vaccin allait sauver la planète.

Mais la partie la plus passionnante est ailleurs, quand la généticienne moléculaire nous raconte la fabuleuse histoire des ARN qu’elle a si bien étudiés (l’ARN messager n’est que l’un d’entre eux, c’est une immense famille).

Quand elle commence à expliquer comment ADN et ARN fonctionnent, qu’elle brosse les potentiels incroyables en termes de diagnostic précoce de l’ARN (sujet sur lequel elle fait preuve d’autant de passion que d’enthousiasme), qu’elle revient sur « le coffre-fort » qu’est notre génome, qu’on perçoit le caractère « sacré », oserais-je dire, de ce « chef d’orchestre » du vivant, on ne peut que s’incliner et remercier avec admiration cette passeuse de savoir capable de nous expliquer en termes si clairs des choses si complexes.

Et c’est la première réussite je dirais, « démocratique », de ce texte, que de parvenir à nous expliquer en mots simples et images éloquentes, le fonctionnement génétique de notre organisme et les différences de fonctions et de nature de ces différents éléments. Personne ne l’a fait jusque-là et les Français devraient se rappeler qu’on leur a demandé de s’injecter aveuglément, parfois le couteau sous la gorge, sans leur dire quoi que ce soit du contenu des flacons.

Alexandra revient aussi sur des décennies d’essais infructueux concernant le traitement de cancers, diabètes, mélanomes et autres par l’ARNm(essager). Elle fait l’inventaire de ces promesses qui n’ont jamais été tenues et qui n’auraient su augurer d’une quelconque réussite sur le Covid. Les faits sont là. Même Bourla, patron de Pfizer, l’a reconnu lui-même : le vaccin et les traitements par ARN messager sont jusque-là un échec total. Mais, dit-il, il a « fait confiance à [ses] scientifiques » et les a suivis.. (on y croit tous)

Alexandra Henrion-Caude est également admirable car elle n’a pas peur de dire qu’elle ne sait pas. Elle ne sait pas, par exemple- et personne ne peut le dire- combien de temps l’ARN messager demeure dans le corps. Elle ne connaît pas la « génotoxicité » potentielle de la protéine spike. Seul l’avenir nous dira les conséquences de cette aveugle, inutile et injustifiée injection de matériel génétique de masse.

Là où Alexandra Henrion-Caude enfonce les derniers clous dans le cercueil des « vaccins » à ARNm, c’est quand elle confirme que oui, il est tout à fait possible (elle explique bien le mécanisme de rétro-transcription) que l’ARN synthétique du virus intègre l’ADN du patient. Et que notre génome en soit modifié, inclue désormais une séquence génétique unique dans sa combinaison. Conséquences ? Impossible à savoir.
Tout cela est une « grande première ».. Comment disait une responsable de Pfizer, citée à la tout fin :

Nous pilotions l’avion pendant que nous étions encore en train de le construire.

Nous n’ignorons bien sûr rien des mensonges, revirements et autres contre-vérités de ce scandaleux dossier Covid/Big Pharma qui aura coûté à la sécurité sociale française 4,6 milliards d’euros en 2021 et foutu en l’air des centaines de milliers de vies. Mais voir tout mis bout à bout en une hallucinante synthèse, comprendre les mécanismes génétiques des ARN, les promesses réelles qu’ils recouvrent mais l’usage délirant qui en a été fait.. est à la fois consternant et indispensable à la compréhension des événements.

Je repense à l’inénarrable Pascal Praud qui demande à Alexandra sur le plateau de CNews :

Mais enfin, pourquoi ils auraient fait TOUT ça ?

Pourquoi des sociétés délinquantes et criminelles ont été choisies pour mener la plus gigantesque opération de « vaccination » mondiale, au mépris de toute précaution, de toute prudence scientifique ? Pourquoi la corruption ? Pourquoi le piétinement du bien commun, de sa santé, de l’équilibre politique au profit… (du profit ?) (Seulement ?)
Vaste question.

Je garde qu’Alexandra a dédié (entre autres) son livre « à Marie », que l’ensemble des recettes vont aux soignants suspendus (plus de 500j sans salaire, punis pour avoir été courageux et éthiques) : c’est toujours sur les faits qu’on juge les Hommes. Les paroles passeront, pas les actes.

La lâcheté et le crime finiront dans les poubelles de l’Histoire : pas le courage ni la droiture ni l’intelligence.
Ni, surtout, la Vérité, qui se fraie un long, mais invincible chemin.

Sur ce point, Alexandra Henrion-Caude est une héroïne moderne, une Antigone contemporaine défiant les Créon du moment.

« Aux grands Hommes la patrie reconnaissante » : merci pour tout ce que vous êtes et faites, Alexandra.

Nous n’oublierons pas.

Qui suis-je ? Voilà une question difficile à répondre.



Je suis une femme, une mère, une Française, une fille, une amoureuse, une attachée de presse freelance et aussi (et peut-être surtout) : je suis une lectrice. Les livres ont fait bien plus que m’accompagner, me tenir compagnie, bien plus que me sauver du désespoir. Ils m’ont façonnée, ils ont sculpté ma sensibilité, mon âme, ma culture. Ils m’ont faite telle que je suis, je suis le résultat vivant de mes lectures. Ils m’ont tout appris de la vie, de l’amour, des cahots du destin, du courage qu’il faut pour exister. Je pourrais vivre sans écrire, mais je ne pourrais pas vivre sans lire, j’appellerais ça vivre à moitié.

A l’époque difficile, tendance totalitaire, qui est la nôtre, les pages sont plus que jamais indispensables. En 1920 déjà, l’écrivain André Suarès prophétisait que le livre serait « le dernier refuge de l’homme libre » : une affirmation plus que jamais d’actualité.

Et que je compte bien défendre.

Anaïs Lefaucheux
Critique & conseillère littéraire

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